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    Voilà mon histoire est terminée.

     

    J'espère qu'elle vous a plu.

     

    Mes personnagages vont me manquer mais comme vous avez pu le constater j'ai laissé une ouverture au cas où dans quelques temps j'aurai envie de les retrouver.

     

    Mais je prépare une petite surprise que je mettrais en ligne dans quelques temps.

     

    Merci et à très bientôt !

     

     

     
     
     
     
    Voici l'adresse d'un nouveau blog où je vais mettre mes nouvelles fictions.
    Bonne lecture.
     
     
    http://mesautresfictions.kazeo.com/

     


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    Epilogue

    Cela fait un mois que tout est terminé. Et vous n’allez pas me croire je suis en route pour l’aéroport. Je vais passer le reste des vacances  parmi le peuple de Maximilien. Il veut me présenter officiellement.

    Les funérailles de ma grand-mère étaient très émouvantes. Il y avait énormément de monde surtout des êtres surnaturels. Je n’arrive toujours pas à croire qu’elle n’est plus là pour veiller sur moi. Elle me manque beaucoup.

    En plus d’Edwald et d’Aldaron , nous avons aussi pleurer la mort d’Artanis la fée. Gus quant à lui a perdu plus des trois quarts de sa meute, c’est un coup dur pour lui. Nous ne l’avons pas revu même après la bataille. Christopher nous a dit qu’il réapparaitra lorsqu’il sera prêt, lorsqu’il aura fait le deuil de ses compagnons. Apparemment il y a eu pas mal de perte chez les vampires ainsi que chez les fées. L’alliance est terminée. La reine est partie depuis longtemps, elle tenait à ramener elle-même les corps de ses gardes ainsi que celui de son frère et de notre ami Edwald.

    Soren est avec Tess. Ils se sont trouvés un petit logement près du centre de Bothell. La grande prêtresse a fait en sorte que son vœu de vieillir lui soit accordé. Il a toujours ses quelques pouvoirs elfiques mais il doit garder le secret et ne doit en aucun cas utiliser la magie.

    Mes parents étaient tellement heureux de me savoir en vie qu’ils n’ont pas fait de scandales lorsqu’ils on su que j’étais enceinte. En tant normal j’aurais eu du mal à accepter ce fait à mon âge mais plus j’y pense et plus je me dis que ce n’est pas moi qui est sauvée Max mais notre enfant puisque c’est  le secret que je lui ai soufflé à l’oreille et qui lui a permis de revenir vers moi.

    Nous avons décidé de vivre dans mon monde. Nous irons passés nos vacances parmi les elfes à part pour Noël car Max veut absolument que nous le fêtions dans le monde des humains. A la rentrée il ira à l’université que nous avions choisi avant la fin de l’année scolaire. Moi je suivrais mes cours par correspondance pour cette année, Max m’aidera. Nous ne voulons pas rester dans la grande maison trop de mauvais souvenirs l’entourent. La reine Célébrian nous a trouvé une jolie maison à mi chemin de Bothell et de l’université, je l’adore. J’ai déjà beaucoup d’idées sur son aménagement.

    -          - Tu es prête ma princesse, nous allons embarquer.

    -          - Oui, nous sommes prêtes.

    -          - Tu es toujours aussi sûre de toi ?

    -          - Bien sûr, je le sais. Tu devrais te faire à l’idée que tu auras dans quelques mois une fille mon amour.

    Il me prit dans ses bras et m’embrassa tendrement. Plus rien ne pourra nous séparer.

     


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  • Chapitre 80

    Inconscience.

    Pourquoi avais-je encore basculé dans l’inconscience ? Je voulais échapper à quelque chose. Je n’arrivais pas à me souvenir de ce que ça pouvait être. Il fallait que j’ouvre les yeux mais je ne le voulais pas, je ne voulais pas que la réalité me saute à la figure.

    -          - Ma princesse réveille-toi. Tout est terminé, je suis là avec toi. Soren est parti chercher tes parents et Tess. Tu entends ?

     

    Je le sentais désespérer et inutile. Je sentais dans sa voix énormément de fatigue. J’ai décidé de lui parler par la pensée, ouvrir les yeux m’était impossible pour le moment.

    Maximilien

    Ma princesse, je t’entends enfin.

    Ça fait longtemps que je suis inconsciente ?

    Depuis plusieurs heures.

    Maminette ? Comment va ma grand-mère ?

    Elle….. elle est morte ma princesse. Je suis désolé.

    Non ! Pas Maminette !

    J’avais encore tellement de choses à lui dire.

    Je le sais ! Christopher te parlera quand tu seras prête.

    Il est temps pour toi d’ouvrir les yeux et de faire face à toutes ses réalités.

    C’est dur tu sais.

    Oui. Très dur.

     

    J’ai ouvert les yeux tout doucement. Max me souriait. Il ne souriait pas parce qu’il était heureux mais pour me donner du courage. Pour me faire comprendre qu’il était là à mes côtés et cette fois-ci pour toujours. Delduwath était mort et la prédiction avec lui.

    La grande prêtresse entra dans la chambre. S’approcha de moi et de Max.

    -          - Est-ce que je peux te prendre la main jeune Lize ? me demanda-t-elle.

     

    Je lui fis un signe d’acceptation de la tête. Elle me prit la main et ferma les yeux. Je restais silencieuse, je n’osais ni bouger ni poser des questions. Max aussi la regardait mais il me semblait qu’il comprenait ce qu’elle faisait.

    -          - Grande prêtresse comment va le bébé ?

    -          - Le quoi ? dit une voix que je reconnaitrais entre mille et qui venait de faire éruption dans ma chambre, mon père.

     

     


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  • Chapitre 79

    La bataille

    Lorsque j’ai ouvert les yeux j’étais dans notre chambre et Max était à côté de moi. Plus loin se trouvait la grande prêtresse et la reine Célébrian.

    -          - Ma princesse, tu vas mieux ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?

    -          - Je ne sais pas, peut-être le stress, lui dis-je en regardant la grande prêtresse.

    Max s’est levé et s’est dirigé vers elle.

    -          - Pourquoi était-il urgent de lui apprendre à fermer son esprit ? Qu’est-ce que vous lui avez dit ?

    -          - Max ! Tu ne dois pas parler comme ça ! Si la prêtresse a jugé bon de faire ce qu’elle a fait c’est pour une bonne raison n’en doute pas.

    -          - Mais je m’inquiète pour Lize ! Elle s’est évanouie et je suis sûre que c’est parce qu’elle a eu un choc. Je ne sais pas lequel mais je l’ai senti.

    -          - Max, s’il te plait, je vais bien je t’assure. Ne gâche pas les derniers moments de calme que nous pouvons avoir. Je vous remercie de vous inquiéter pour moi mais est-ce que je pourrais maintenant être seule avec Max ?

    -          - Bien sûr, mon enfant, me dit la reine. Mais repose-toi. Max je compte sur toi, prends soin d’elle.

    Elle demanda à la grande prêtresse de la suivre et sont sorties de la chambre me laissant seule avec Maximilien. Je respirais calmement je savais que mes barrières ne s’étaient pas effondrées, il fallait que je réussisse à garder le secret. Max me regardait intensément, il essayait de rentrer dans mon esprit je le sentais.

    -          - Tu peux laisser tomber s’il te plait ? Je te demande juste d’avoir confiance en moi.

    -          - Je te sens tellement perturbée. Tu ne veux vraiment pas me dire ce qui se passe ?

    -          - Non ! Je te demande de faire ça pour moi, pour nous. Je peux juste te promettre que je te le dirais le moment venu.

    -          - Pourquoi pas maintenant ?

    -          - J’ai juré, tu comprends ?

    -          - Je comprends, me dit-il tristement.

    Je lui ai pris son visage dans mes mains et je l’ai embrassé doucement, tendrement mais intensément. Il m’a rendu mes baisers, nos sens étaient en ébullition pour ne pas changer mais nous avions besoin de les vivre à fond comme si c’était la dernière fois que nous pouvions nous serrer dans les bras, nous embrasser, nous caresser.

    Minuit approchait. Le jour du 21 juin n’était plus qu’à quelques minutes. Nous nous sommes tous rassemblés au salon. Le silence prenait encore plus d’ampleur vu les circonstances. Maminette est venue à ma rencontre, elle était pâle et n’osait pas me regarder dans les yeux. Je crois qu’elle ne voulait pas que l’on pleure mais si elle savait comme mes larmes m’empêchaient d’avaler correctement ma salive. J’avais une boule et j’étais nerveuse. Je regardais tour à tour les personnes dans la pièce. Je me suis rendue compte que j’aurais bien aimé faire un peu plus connaissance avec  la fée  Artanis et le vampire Luka. J’aurais aimé savoir si les contes où les histoires avaient du vrai. Mais ce n’était plus le moment. J’ai regardé Aldaron, la reine, Gus, Christopher, Edwald et Soren. Je ne voulais pas penser que je ne les reverrais plus, je ne voulais pas faire mes adieux. Heureusement pour moi personne ne le fit, comme pour garder l’espoir de se revoir ici même dans quelques heures, dans quelques jours. Les premiers à partir ont été Artanis et Luka, ils allaient rejoindre leurs espèces respectives. Gus ensuite est parti rejoindre sa meute. Christopher et Maminette se sont approchés m’ont juste pris dans leur bras et se sont éloignés à leur tour.

    Aldaron est parti avec Edwald pour retrouver les gardes royaux. La reine, la grande prêtresse et Soren nous attendaient. Max m’a pris par la main, m’a regardé et m’a caressé la joue. Ses doigts m’électrisaient, je ressentais la ligne qu’il avait tracé sur mon visage.  Nous sommes sortis de la maison toujours la main dans la main. La reine nous a souri, Soren est venu m’embrasser sur le front. Aucun mot ne sortait. Nous nous sommes dirigés vers une clairière que nous trouverions après avoir traversé les bois.

    Le ciel s’était assombri nous savions que ça ne présageait rien de bon. Il nous fallait être prudent, l’attaque pouvait commencer à tout moment. Toujours ce silence pesant. Max me caressait le dos de la main de son pouce. J’essayais de caler ma respiration sur la sienne. Il arrivait à se maîtriser, il me fallait être forte, je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi plus qu’il ne le ferait. Je voulais lui prouver que je prendrais ma destinée à pleine main avec le courage d’une princesse d’un peuple que je ne connaissais pas encore.

    Il faisait froid malgré le fait que nous étions maintenant en été. Et oui ! L’été, le soleil, la chaleur, les vacances. La nuit s’éternisait. Je n’osais pas m’endormir dans les bras de Max. Un moment d’inatention et nous serions perdus, je serais perdue !  Tout le monde gardait le silence. Je pensais à mes parents, à Tess. A cet instant que faisaient-ils ? Ils dormaient, ils étaient éveillés et se tracassaient pour nous. Je pensais plutôt à la deuxième solution. Que faisait Maminette ? Je savais qu’elle n’avait pas voulu partir qu’elle voulait aider les êtres surnaturels pour lesquels elle avait vécu toute sa vie et aussi pour être à mes côtés. Cette nuit elle était la gardienne Margareth et pas seulement ma grand-mère.

    Delduwath se faisait attendre mais c’était à prévoir. Il mettait nos nerfs à rude épreuve et comptait sur notre fatigue j’en étais persuadée maintenant.

    L’aube pointait le bout de son nez. Les nuages noirs se concentraient au-dessus de nous. Ils approchaient. Max était de plus en plus nerveux. Il respirait plus rapidement, moi aussi. Calme-toi Lize, vide ton esprit respire calmement. Il faut être forte pour lui.

    Nous avons vu des éclairs zébrés  le ciel, jusqu’à tomber sur le sol. J’ai sursauté, Max se tenait à genoux à mes pieds.

    -          - Max lève-toi ! Je t’en supplie, lève-toi mon amour.

    -          - Je…… je ne peux pas ! Il m’oblige à rester à terre.

    -          - Essaie de vider ton esprit. Lève-toi !

    Mais il ne le pouvait pas. J’entendais quelqu’un l’appeler. Je savais que c’était son père, il était entré dans sa tête. Il l’appelait pas la pensée.

    -          - Maximilien, prince des ténèbres, viens à moi !

    -          - Non ! Je ne veux pas venir vous rejoindre, criait Max.

    Les autres nous regardaient. Ils savaient qu’il se passait quelque chose mais nous n’étions que tous les deux à entendre cette voix.

    -          - Viens à moi et je ne ferais aucun mal à ceux que tu aimes.

    -          - Non ! Vous mentez, vous voulez le pouvoir, je le sais.

    -          - Nous dirigerons la terre ensemble, tu pourras garder ton jouet humain si tu le désires.

    Je voyais Max souffrir terriblement. Il se tenait la tête. Je savais que son père le torturait. Je ne savais pas de quelle manière puisque pour l’instant il nous était impossible de le voir concrètement.

    Tout passa très vite. Les ombres se sont approchées sortant de nulle part. Ils arrivaient par centaines. Je les ai vu se transformer en démon et se diriger dans les directions où se trouvaient tous nos alliés et nos amis. Je ne voulais pas sortir mon épée tout de suite. Je trouvais encore incroyable le fait que grâce à ce ceinturon il était impossible de la voir tant que nous ne l’avions pas en main. Il ne fallait pas qu’ils sachent ce que j’étais devenue du moins pas pour le moment. La reine avait raison, Delduwath ne savait toujours pas pour moi.

    J’entendais au loin déjà des bruits de bataille et des cris. Je me répétais que tout irait bien, que je resterais forte. Max s’est levé tout d’un coup comme un automate. Je lui répétais de se battre pour moi, de mettre des barrières pour que son père ne puisse plus entrer dans son esprit. Je voyais qu’il essayait mais ça lui était très dur, il souffrait et lorsqu’il posait son regard sur moi je voyais ses larmes au coin de ses superbes yeux bleus. Vide ton esprit, soit forte, bats-toi pour lui. Récupère celui que tu aimes, c’est ta destinée. Voilà ce que je me répétais minute après minute.

    Une forme approchait. Malgré un épais brouillard je commençais à distinguer une silhouette. Il nous est apparu enfin Delduwath. Il n’avait pas de trait particulier, il avait une tête bizarre comme si il n’avait aucun trait, ni aucun visage. C’était assez répugnant d’ailleurs. Il s’approchait de nous. Les démons qui l’accompagnaient se ruaient vers la reine, la prêtresse et Soren. J’ai vu apparaître Aldaron et Edwald. Tous se battaient avec précision. Edwald avait un arc et lançait des flèches de lumières. J’entendais le claquement des épées sur  les armes des démons. Delduwath s’approchait encore, je me suis mise devant Max comme pour le protéger. Son père s’est mis à rire.

    -          - Tu comptes faire quoi petite humaine insignifiante ?

    -          - Vous n’emmenerez pas celui que j’aime, je ne vous le permettrais pas !

    -          - Et que comptes-tu faire pour m’en empêcher ? Max est déjà à ma merci, il ne pourra pas te défendre.

    Je l’ai regardé dans les yeux et j’ai brandi l’épée d’Angurva. Delduwath eut un moment de recul en reconnaissant l’épée. Il savait maintenant que je n’étais pas une simple humaine.

    -          - Comment est-ce possible ? Angurva n’obéit qu’à la reine normalement.

    -          - Où à une future reine, lui répondis-je.

    -          - Tu m’as surpris mais tu n’as pas les pouvoirs de me détruire. Je n’ai pas peur de cette épée.

    Il fit signe à des démons qui s’approchèrent méchamment de moi. Je reculais tout en regardant Max. Son père l’avait soulevé de terre et le tenait à la gorge. Il lui parlait mais je n’entendais pas les mots qu’il prononçait. Je n’arrêtais pas de parler à Max par la pensée, je lui disais de tenir bon, que je l’aimais. Les démons se sont jetés sur moi, je les ai combattus. Je me sentais forte, je n’arrivais pas à le croire. Comment je réussissais à mener une bataille contre des démons ?

    Je n’arrivais pas à voir qui se trouvait à côté de moi. Je savais que l’on se battait mais je ne pouvais pas regarder, les démons avaient reçu l’ordre de me tuer et à chaque fois que j’arrivais à en tuer un, un autre se jettait sur moi. Le plus terrible pour moi c’était les cris. Les cris que j’entendais au loin et tout proche à la fois.

    Tout d’un coup quelque chose me poussait à regarder sur ma droite. Edwald s’écroulait sur le sol. J’ai crié, je savais qu’il avait péri. Mes larmes montaient mais le temps n’était pas à la tristesse, il fallait que je me batte.  La reine n’était plus que l’ombre d’elle-même mais elle tenait bon, Aldaron était à ses côtés. Je ne voyais plus Soren. Reste calme Lize !

    J’avais réussi à échapper aux démons, les autres s’occupaient de ceux qui nous entouraient et je me suis précipitée vers Maximilien. Son père l’avait lâché et donnait des ordres à des démons. Je me suis approchée.

    -          - Max ? Max mon amour, tu m’entends ? Reviens vers moi. Je suis là.

    Mais aucun son ne sortait de sa bouche. L’avais-je déjà perdu ? C’était impossible. Je suis celle qui dois le sauver et je ne savais pas comment. Il a levé la tête vers moi, son visage n’était que tristesse et dévastation. Mais le pire pour moi ça a été lorsqu’il a ouvert les yeux. Ses yeux bleus avaient disparus et à la place il n’y avait que du noir. Je l’avais perdu, c’était terminé. Il était devenu un monstre, un démon. Mais je continuais à lui parler, à lui dire que je l’aimais. Il fallait que je garde espoir je le sentais au plus profond de moi.

    Delduwath s’est retourné et m’a vu auprès de Max. Il s’est approché, je sentais que la fin de ma vie était proche. Je ne pourrais pas l’expliquer mais j’ai su qu’il était temps de dire la vérité à Maximilien.

    Je me suis approchée de son oreille et j’ai soufflé le secret que m’avait confié la grande prêtresse.

    J’ai reculé. Delduwath m’avait attrapé et m’avait envoyé plus loin. J’allais me relever quand j’ai vu derrière Delduwath Maximilien qui s’était remis debout, ses yeux avaient repris leur couleur bleu. L’espoir a grandi en moi, j’ai su que l’on avait une chance.

    Il m’a regardé les yeux remplis de larmes. Il a réussi à se positionner à côté de moi. Là j’ai compris ce que m’avait dit la première fois la grande prêtresse.

    -          - Max. Il ne faut pas que l’on utilise nos pouvoirs chacun de notre côté, il faut qu’on les utilise comme si nous n’étions qu’un. Que nos pouvoirs s’allient pour être plus puissant. Tu te rappelles comme lorsque l’on est venu te libérer.

    -          - J’ai compris, me dit-il en m’attrapant la main.

    Nous avons vidé notre esprit et avons dirigé notre lumière en un seul et unique endroit. Notre halo de lumière a éclairé la clairière. Les démons se sont retrouvés à terre. Nous avancions et nous nous sommes positionnés devant nos amis. Ils étaient protégés, nous le savions. Delduwath était en colère. Les éclairs sortaient de ses mains. Ils les dirigeaient vers nous.

    -          - C’est impossible. Comment pouvez-vous être aussi fort ?

    -          - Cher père vous avez oublié une chose, l’amour peut faire des miracles. Et vous, vous n’êtes que haine et destruction.

    -          - Tu as choisi ton camp alors tu devras mourir. Si je ne peux pas t’avoir à mes côtés personne d’autres ne le pourra.

    Ses attaques se concentraient sur nous. Nous les sentions réellement mais nous devions garder notre contact, ne pas nous lâcher.

    Je sentais les décharges m’atteindre. Je tenais bon. Maximilien me tenait toujours la main, nous avancions vers son père déterminé à le détruire. Il ne reculait pas il voulait lui aussi cet affrontement. Il souriait, il se sentait supérieur, il ne croyait pas que nous pouvions le tuer. Nous avancions encore et encore. Je pris mon épée, j’ai appelé à moi toutes les âmes des épées elfiques. Angurva s’est éclairée, elle était comme si nous venions de la retirer des braises. Max et moi nous nous sommes regardés, avons fait un signe de tête, nous nous étions compris. Toute notre énergie nous l’avons dirigé vers la pointe de l’épée et je me suis vue transpercer le corps de Delduwath. Il s’est effondré nous regardant surpris.

    -          Ce n’est pas terminé, je n’ai pas pu vous détruire mais je vous jure que quelqu’un d’autre prendra ma place. Vous êtes toujours en danger.  Vos enfants seront en danger. C’est une promesse, nous dit-il dans un dernier souffle avant de disparaître en fumée.

    Nous avions réussi. Delduwath était mort. Il nous avait dit que nous étions toujours en danger. Pour l’instant ce n’était plus un problème nous aurions le temps d’en reparler.

    Max et moi nous nous sommes encore concentrés pour que notre halo de lumière fasse disparaître les derniers démons qui s’étaient retransformés en ombres lorsque leur maitre est mort.

    Le silence était revenu. Les nuages noirs avaient disparus et la lumière du jour nous permis de voir les horreurs autour de nous. Malheureusement il y avait des corps qui jonchaient le sol. Je me suis rappelée d’Edwald que j’avais vu tomber. J’ai couru dans la direction où il se trouvait et je l’ai vu là sans vie. Je me suis agenouillée et j’ai pleuré. Max est venu me rejoindre, il m’a pris dans ses bras. Soren est apparu et a couru vers nous. Il a regardé le corps sans vie de son ami, s’est assis par terre et il a regardé autour de lui les yeux remplis de larmes. Soren était vivant. A cet instant j’ai pensé à Tess.

    J’ai entendu la reine derrière moi, elle criait le nom d’Aldaron. Je me suis retournée pour la voir assise sur le sol avec dans ses bras le corps de son frère. Max est allé la rejoindre, ils se sont enlacés dans la douleur.

    La grande prêtresse était là debout. Elle me regardait. Elle savait ce qui nous avait sauvé et m’a souri avant de repartir en direction de la maison en regardant le désastre qui nous entourait.

    Combien de personnes étaient mortes ? Je m’inquiétais, nous n’avions pas de nouvelles de nos autres amis et alliés.

    Et puis j’ai vu au loin une silhouette. Je la reconnaissais c’était Christopher. Mais je ne comprenais pas, il était seul. Il s’avançait vers nous. Ses traits étaient tirés après avoir passé une nuit difficile. Pourquoi Maminette ne l’accompagnait-elle pas ? Je me suis avancée dans sa direction comme s’il le fallait. Mon cœur battait fort. Lorsque je suis arrivée à deux ou trois mètres de lui il m’a enfin regardé, ses yeux étaient remplis de chagrin.  Aucune parole ne sortait de sa bouche. J’ai compris, à ce moment là j’ai senti que Maximilien était juste derrière moi et  j’ai senti ses bras se refermer sur moi  avant de retomber encore une fois dans l’inconscience.


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  • Chapitre 78

    Alliances.

    Mes parents et Tess sont partis. Ça me déchire le cœur. Est-ce que je vais les revoir ?

    Nos adieux n'ont été que pleurs et tristesse. J’ai eu l’impression qu’on m’arrachait un membre. Il a fallu beaucoup de patience à Max pour faire en sorte que je sois plus calme. Il a ressenti tout mon chagrin, il était désespéré. Il voyait une facette de l’humanité qu’il ne connaissait pas encore.

    Avant son départ j’avais réussi à avoir une conversation avec Tess, entre copine. Max et Soren nous ont laissé seules. Je crois qu’ils comprenaient que nous en avions besoin.

    -          - Tu vas me manquer, lui dis-je.

    -          - Tu vas me manquer aussi. Mais tu as intérêt à revenir, tu m’entends ? J’ai encore besoin de toi. Qui est-ce que je vais embêter sinon !

    -          - Je te promets de tout faire pour m’accrocher. Je voulais juste te demander une petite faveur.

    -          - Laquelle ?

    -          - Si jamais il m’arrivait quelque chose promets moi de venir voir mes parents de temps en temps. Ils auront besoin de toi. Ils auront besoin de se raccrocher à quelqu’un et surtout de pouvoir te voir grandir un peu comme si c’était moi. Tu leur diras que dans ma chambre, dans le coffre de ma grand-mère ils trouveront un carnet. Je veux qu’ils le lisent et ils trouveront une lettre que je leur ai écrit si je……….. 

    -          - Juste au cas où alors ?

    -          - Oui juste au cas où !

    -          - Je te le promets, me dit-elle dans un sanglot.

    -          - Pour Soren …

    -          - Ne dis rien. Je veux tous vous revoir lundi.

    Nous nous sommes enlacées et nous sommes restées comme ça un moment en sanglotant.

     

    Le repas était bien triste par rapport à celui d’hier soir. C’était le silence qui y règnait qui était le plus opressant. Aldaron nous a dit qu’il y aurait une réunion l’après-midi même qu’ils attendaient des visiteurs.

    J’ai demandé à Max si il savait qui était les visiteurs en questions mais il m’a dit que ce serait mieux que j’attende de voir. Ça m’intriguait et je réfléchissais à plusieurs solutions mais rien ne me venait, ce qui faisait sourire Max.

    Nous étions tous installés la reine Célébrian, Aldaron, Edwald, Soren, Max, moi, Maminette et Gus. Je trouvais bizarre que Christopher ne soit pas avec nous. Mais c’est lorsque je l’ai vu arrivé que j’ai compris pourquoi. Il était avec deux personnes, deux magnifiques personnes, d’une grande beauté, une femme brune et un homme brun.

    La reine s’est approchée et les a salué, Max s’est incliné également. Mais qui pouvaient-ils être ?

    Max savait que je me posais des questions et après avoir eu la permission de sa mère il me dit.

    -          - Ma princesse je te présente Artanis la représentante du peuple des fées et Luka le représentant des vampires.

    -          - Bonjour ! leur dis-je intimidée.

    -          - Bonjour jeune Lize. Comme tu peux le voir les fées comme les elfes , les vampires ou les loups humains existent. Mais ce n’est pas le moment de parler de ça.

    Et en se retournant vers la reine Célébrian elle rajouta.

    -          - Nous sommes venus pour vous aider. Nous savons qu’une alliance est primordiale pour que la prédiction ne s’effectue pas. Nous savons les conséquences que ça pourraient avoir si Delduwath contrôlait les deux mondes. Nous ne voulons pas devenir des esclaves à  sa merci.

    -          - Merci Artanis. Nous sommes très reconnaissants à ton peuple pour votre soutien.

    -          - Hum ! Hum ! fis l’homme en toussant dans son poing. Bien que ça n’est pas dans notre nature de vous faire confiance à vous les elfes ainsi que les fées et encore moins à de simples humains nous avons choisi de nous battre à vos côtés. Nous savons que pour le monde entier nous sommes plutôt le mal comme ceux pour lesquels vous vous battez mais nous savons qu’il demandera notre destruction. Et nous voulons plus que tout garder notre dignité et notre liberté.

    -          - Merci Luka. Je sais que c’est très compliqué pour vous. L’alliance que nous allons former ne durera que le temps de l’affrontement. Nous ne vous demanderons rien en échange et de votre part  il vous sera demander de ne pas nous rendre responsable si vous perdez des membres de votre clan.

    -          - C’est correct. Vous avez ma parole.

    -          - La priorité s’occuper des démons. Ils seront nombreux et ils auront ordre de séparer Max de Lize. Il faut absolument qu’ils restent ensemble. Ils se comprennent et se complètent.  A l’arrière vous trouverez Christopher qui a été notre porte-parole en tant que gardien. Il sera accompagné d’une ancienne gardienne que certains d’entre vous connaissent aussi depuis longtemps la gardienne Margareth.

    -          - Vous aurez chacun un secteur, leur dit Aldaron.  Nous, nous serons au centre avec Max et Lize.

    -          - La reine se bat également, nous demanda Luka, surpris.

    -          - Oui. Je serais auprès de mon fils jusqu’au bout.

    -          - Je vois ! Vous m’étonnerez toujours votre altesse. Juste une dernière question pourquoi  vous laissez cette humaine venir avec vous ? Elle est fragile, elle ne tiendra pas cinq minutes.

    -          - Ayez confiance ! Christopher vous a parlé de la prédiction et ce que j’ai fait pour qu’il puisse y avoir une chance pour tout arrêter. Lize est là parce que c’est sa destinée. Il y a une chose que vous ne savez pas encore c’est qu’elle a un lien très fort avec Max, son époux. Je peux seulement vous dire qu’elle n’est plus aussi fragile car elle est à moitié elfe.

    -          - Mais comment est-ce possible, demanda Artanis.

    -          - Nous ne le savons pas. C’est la première fois que ça arrive qu’une humaine et un être surnaturel tombent amoureux l’un de l’autre. Je n’ai pas de réponse, nous savons seulement qu’elle a évolué et qu’elle a les mêmes aptitudes que Maximilien.

    -          - Et nous devons nous attendre à ce que l’affrontement commence quand ? demanda subitement Gus que nous n’avions pas encore entendu jusque là.

    -          - Il peut arriver à tout moment dès l’instant où nous serons passés au 21 juin. Nous attendrons à différents endroits de la propriété. Nous pensons qu’il attaquera de nuit mais nous n’en sommes pas sûrs  à 100 %. Il veut peut-être nous le faire croire pour nous surprendre à l’aube lorsque nous serons fatigués, nous expliqua Aldaron. Je crois que nous allons en rester là. Gus, Luka et Artanis venez dans mon bureau je vais vous montrer où vous devez vous positionner.

    La reine se retira dans sa chambre. Soren et Edwald devaient donner quelques ordres aux gardes royaux. Maminette et Christopher devait préparer de quoi soigner les éventuels blessés. Max et moi sommes restés là seuls. Je venais d’assister à une réunion très bizarre. Tous ces êtres existaient et ils étaient tous prêts à se battre à nos côtés.

    Nous nous dirigions vers notre chambre quand tout d’un coup la grande prêtresse est apparue devant nous. Elle aussi avait le don de s’éclipser ! J’ai du reprendre mon souffle tellement j’avais eu peur.

    -          - Je dois m’entretenir seule à seule avec ton épouse, jeune Maximilien, immédiatement.

    -          - Qui y-a-t-il ? demanda Max inquiet.

    -          - Rien d’important. Mais je dois lui parler. Et tu sais très bien que j’en ai le droit. Va dans ta chambre elle t’y rejoindra plus tard. Jeune demoiselle suis-moi.

    Je regardais Max. Il me fit un signe de tête et me dit par la pensée qu’il fallait que je la suive, que je ne risquais rien.

    La chambre de la prêtresse était très lumineuse. Il y avait beaucoup de bougies et beaucoup de parfums différents se croisaient dans la pièce. S’en était enivrant. Je me demandais ce qu’elle me voulait. Je ne voulais plus me séparer de Max et voilà qu’elle m’avait arraché  à lui sans aucune explication.

    -          - Assieds-toi. Je vais t’apprendre à fermer ton esprit.

    -          - Fermer mon esprit ?

    -          - Oui comme l’a fait Maximilien pour te cacher le bal. Mettre des barrières pour garder un petit coin secret dans ta tête.

    -          - Un peu comme un journal intime.

    -          - Je ne sais pas ce que c’est j’en suis désolée. Il est important que tu mettes ces barrières en place avant cette nuit. J’ai un secret à te dire et tu ne dois le révéler qu’à un moment précis. Seulement toi et Max vous communiquez par la pensée et il ne doit rien savoir pour l’instant.

    -          - Mais pourquoi maintenant ?

    -          - Parce que je viens d’avoir une révélation. Bien sûr j’aurais préféré l’avoir plutôt et avoir plus de temps pour t’apprendre mais c’est comme ça c’est la fatalité.

    -          - Qu’est-ce que je dois savoir ?

    -          - Ne sois pas aussi impatiente, je t’apprends avant à mettre tes barrières.

    Je ne pensais pas réussir mais au bout d’une heure j’y étais, je savais que j’avais réussi. C’était un exercice très épuisant. Je me posais beaucoup de questions. Max cherchait à comprendre aussi car évidemment il avait compris ce que voulais faire la prêtresse.

    Lorsqu’elle m’a senti prête, elle se pencha vers mon oreille et me souffla quelques mots. Mais ce fut comme si je recevais un énorme choc et j’ai basculé vers l’inconscience.


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