• Chapitre 42

     

    Chapitre 42

    Fatigue.

     

    Ça fait presqu’une semaine que Maximilien a été enlevé. Nous sommes au même point.

    Edwald n’est toujours pas rentré. Je suis sûr qu’il n’a pas été rejoindre Evguénia comme Tess le croit. Maximilien me l’aurait dit si elle avait appris qu’elle ne pourrait plus l’épouser.

    Toutes les nuits je parle avec Max. Comment on dit ? Par télépathie. Ça nous permet de tenir. Grâce à Christopher j’arrive à gérer les souffrances que font subir les ombres à Maximilien. Mais je suis de plus en plus fatiguée. Mes parents essaient de me secouer mais ils savent que je m’inquiète pour mon petit ami. Ils veulent avoir des nouvelles, je ne peux pas tout leur dire, je leur mens déjà suffisamment. Je sais que je ne dors pas beaucoup mais j’ai besoin d’entendre Max. Je sais qu’il a besoin de me parler, qu’il a besoin que je le rassure même si il dit que c’est lui qui me rassure. Il ne voit la lumière du jour que par une toute petite grille en hauteur, ça m’a tout l’air d’être une cave.

     

    Ma princesse tu m’entends ?

     

    Oui, je suis là !

     

    J’ai peut-être quelque chose pour vous.

     

    Je t’écoute.

     

    J’ai réussi à faire parler Evguénia mais elle est très méfiante.

    Je lui ai parlé du lac, je sens son odeur.

    Elle m’a dit que c’était drôle le nom qu’il portait vu que mon père allait le devenir.

     

    Ce n’est pas très clair mais j’en parlerai aux autres.

    Nous te retrouverons, je te le promets.

     

    Je sens ta fatigue ma princesse.

    Il faut que tu dormes.

    Ne t’inquiètes pas autant, je tiens le coup.

    Les ombres ne font que jouer avec moi. Ils ne doivent pas me tuer.

     

    Maximilien ?

     

    Oui.

     

    Evguénia veut se lier à toi ?

     

    Oui mais elle ignore encore qu’elle ne le pourra jamais.

    Tant qu’elle ne sait pas la vérité tu ne risques rien.

     

    Il se mit à fredonner ma chanson ce qui m’a permis de m’endormir très rapidement. Je rêvais de nos étreintes, de le sauver, de faire payer à Evguénia tout le mal qu’elle lui fait.

    Le matin j’étais toujours aussi fatiguée. Je savais que Maximilien voyait mes rêves mais il ne m’en parlait jamais. Ce qui est sûr c’est que nous souffrons énormément d’être loin l’un de l’autre.


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