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Par Crealizee le 28 Mars 2011 à 13:42
Chapitre 57
Avancer.
J’ai pris place à l’arrière de la voiture de Christopher avec Soren, Edward était à l’avant.
Je ne sais pas comment les gardes, la reine et Aldaron se déplaçaient. Il n’y avait pas de voiture qui nous suivant, ils étaient déjà partis lorsque je suis sortie de la maison.
Les loups devaient nous attendre à 2 km du manoir sur la route qui menait au lac. Il y avait beaucoup d’arbres, nous ne serions pas visibles.
J’ai trouvé la route longue et étrangement silencieuse. J’avais eu envie de parler une bonne dizaine de fois à Maximilien mais tout le monde avait jugé que ce ne serait pas une bonne idée qu’il sache les détails de l’opération. Il faut qu’il puisse réagir vite. Et les elfes sont encore plus rapides dans l’urgence. De toute façon je savais qu’il ressentirait mes humeurs et qu’il devinerait ce qui allait se passer. Mon silence le mettrait sur la voie.
Nous sommes arrivés peu après 14 heures. La voiture de Christopher devait rester à l’entrée Ouest de Devils Lake. Nous ferions le reste à pied. Soren et Edwald me suggéraient d’ouvrir mon esprit afin d’emmagasiner le plus d’énergie possible. Il fallait que je demande aux arbres de l’aider dans cette tâche.
Les loups nous attendaient au point de rendez-vous. Gus avait pris sa forme humaine, il était d’ailleurs le seul de la meute. Il nous a expliqué comment entrer dans le manoir pendant qu’ils feraient une diversion. Les gardes étaient en place ainsi que la reine et son frère. Christopher resterait avec les loups sans pour autant prendre une part active à la libération de Maximilien sauf en cas de nécessité.
Soren, Edwald et moi devions avancer prudemment et entrer à l’arrière du bâtiment. Ils me protègeraient des ombres, je ne devais en aucun cas me servir de mes pouvoirs. Mais à part puiser de l’énergie à un arbre je ne savais pas ce que j’étais capable de faire. Nous savions que nous serions vite repérés et espèrerions qu’Evguénia nous croit assez bête pour s’imaginer que nous étions venus seuls délivrés Maximilien.
Tout au long du chemin j’ai demandé aux arbres de me donner de la force et de m’aider pour ce que nous allions entreprendre. Je n’ai ressenti aucune fatigue du fait de marcher à travers bois, au contraire je ne m'étais jamais sentie aussi bien physiquement.
- - Edwald, j’ai peur ! lui dis-je.
- - Je sais Lize. Mais ne t’inquiètes pas nous arriverons à le libérer. On s’en tient au plan et ce soir nous serons de retour chez ta grand-mère.
- - Et toi, as-tu peur ?
- - Pas dans le même sens que toi. L’affrontement ne m’effraie pas du tout, je suis un combattant, un guerrier si tu préfères. Mais c’est plutôt de revoir Evguénia qui me fait peur.
- - Je comprends. Et toi Soren, comment tu te sens ?
- - Je n’ai pas peur de combattre si c’est ce que tu veux savoir. Nous ne réagissons pas comme vous sur certains points comme celui-ci. Il nous faut toujours être sur nos gardes pour ne pas dévoiler au monde notre existence. Enfin le moins possible. Je pense surtout à Tess qui doit se faire énormément de soucis pour nous.
- - Taisez-vous maintenant, nous approchons, nous dit sèchement Gus. Continuez tout droit sur ce sentier et vous vous trouverez à une quinzaine de mètre de l’ancienne entrée des domestiques. Bonne chance.
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