• Chapitre 7

     

     

    CHAPITRE  7

     

    Nous sommes samedi. Il n’y a pas de cours pendant deux jours.

    Mes nuits sont remplis de ses rêves dans lesquels maintenant elle m’appelle par mon prénom.

    Moi aussi j’ai appris certaines choses cette semaine. Ses amis s’appellent Tess et JD. Tess est moins réservée que Lize, elle plait beaucoup à Soren. On peut lire en lui comme dans un livre ouvert. Tess nous surveille, je me demande pourquoi.

    Je me suis préparé afin de me positionner à ma place préférée en face de chez elle. Qu’allait-elle faire aujourd’hui ? La maison était silencieuse et la voiture de ses parents n’était plus là. Elle était partie, je ne pourrais pas l’apercevoir avant lundi au lycée. Je m’apprêtais à descendre de mon perchoir lorsque je l’ai vu avec plusieurs sacs, elle rentrait seule. Et si je faisais celui qui passait par là par hasard et qui aimablement lui proposerait de l’aider à porter les paquets jusqu’à sa porte. Non ! Elle va se douter que ce n’est pas une coïncidence. Pas encore, pas de cette manière. J’en avais envie mais il fallait que ce soit elle qui vienne vers moi. Même si ça me torturait d’attendre.

    Je reviendrais demain. Je ne veux pas qu’elle s’aperçoive de ma présence. Elle est d’humeur joyeuse je sais que tout se passera bien pour elle.

    Cet après-midi avec mes amis nous avons exploré le domaine. Ça nous faisait du bien de nous retrouver parmi la nature après une semaine enfermés dans ces bâtiments.

    Nous prenions nos marques et ça nous permettais de retrouver la complicité que nous avions dans notre monde. C’était très agréable de s’assoir pour discuter sous les branches attendris des vieux arbres qui semblaient nous écouter.

    Il commençait à se faire tard, Aldaron nous attendait pour le repas. Lorsque je me suis écroulé tout d’un coup sur le sol. Tout le monde s’est précipité vers moi inquiets.

    Je suffoquais, j’avais du mal à respirer.

    -          - Lize. Lize est en danger.

    Aldaron s’est agenouillé et m’a demandé de respirer profondément, de me ressaisir parce qu’il me fallait aller voir si tout allait bien pour elle.

    Je me suis levé rapidement et disparu de la maison pour me retrouver devant celle de Lize. Les ombres, les ombres tournaient autour, elles passaient devant les fenêtres. Le ciel s’assombrissait. Lize avait peur je pouvais le ressentir. Tess était avec elle.

    Il fallait que je fasse quelque chose. J’ai vidé mon esprit, ai appelé à moi toute mon énergie et la lumière blanche est apparue. Poussé par l’envie de sauver celle que j’aimais mon halo de lumière a pris une telle puissance que j’en fus moi-même surpris. Mais déjà les ombres disparaissaient et le calme est revenu. Je ne voulais pas que Lize ou Tess me voit comme ça. J’avais réussi à invoquer des protections en même temps qu’apparaissait la lumière afin de ne pas alerter les voisins. Maintenant il fallait que j’apaise les deux jeunes filles de cette maison. Heureusement à ce moment là les autres sont arrivés et m’ont aidés à les faire s’endormir tranquillement. J’étais épuisé, je n’avais plus de force.

    Le dimanche je n’ai pas pu aller vérifier que tout allait bien avant la fin de l’après-midi. L’énergie que j’avais puisé en moi la veille m’avait vraiment fatigué. Il fallait que je parle à mon oncle. Il était dans son bureau.

    -          - Je peux entrer ? lui demandais-je.

    -          - Bien sûr Maximilien, entre et ferme la porte derrière toi. Tu veux me parler de quelque chose en particulier ?

    -          - Oui. Je veux te parler d’hier soir. Crois-tu réellement que Lize soit en danger ?

    -          - Oui. En grand danger. C’est pourquoi si tu n’étais pas venu me voir je t’aurais demandé de venir dans mon bureau. Il est temps de protéger sa maison par la magie. Les voisins pourraient se rendre compte de quelque chose.

    -          - Mais ne peut-on pas protéger Lize par la magie ?

    -          - Non. Mais par contre je peux faire en sorte que la maison la protège. Les ombres ne pourront pas entrer à l’intérieur ainsi que dans n’importe quel bâtiment où elle se trouverait. Es-tu rassuré ?

    -          - Un peu. Elle aura quand même un refuge. Je ne comprends pas, comment ont-ils pu  savoir si vite pour Lize ?

    -          - Je pense que ton père a des espions, ils ont su que tu étais loin de chez toi. Je suis persuadé qu’il est au courant pour ce que ta mère a fait le jour de ta naissance. Maintenant ils vont vouloir savoir jusqu’à quel point vous êtes proches. Il va falloir surveiller sa maison lorsqu’elle sera seule.

    -          - Je surveillerais ce n’est pas un problème. Aldaron je sais pas quoi faire. Est-ce que je dois l’oublier et repartir chez nous pour qu’elle puisse vivre sans avoir peur ?

    -          - Je crois que maintenant ça t’es impossible. Tu es beaucoup trop attaché à elle. Fais ce que tu veux mais tu ne pourrais plus vivre loin de cette jeune fille. Et puis même si tu repartais je pense qu’elle serait toujours en danger. Ton père ne prendra pas le risque que ses plans échouent.

    J’ai pris la décision de ne pas brusquer les choses entre nous. Même si il faut que j’attende quelques mois je ne lui imposerait pas ma présence. Je vais me contenter de la regarder et de lui sourire si nos regards se croisent. Mon cœur me dicte d’y aller en douceur et c’est ce que je ferais.

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :