• Chapitre 46

    Vision.

     

    Je devais déjà dormir depuis des heures lorsque je me suis réveillée en me tordant le ventre.

    Maximilien ! Ce fut ma première pensée. Maximilien souffrait, on le faisait souffrir, j’en étais certaine.

    Dans ma tête des images, des voix.

    -          - Evguénia, je t’en supplie, laisse-moi partir. Redeviens celle que tu étais. Je t’aime comme une sœur, il ne pourra jamais en être autrement.

    -          - Tais-toi ! Je t’aurais que tu le veuilles ou non. Tu es à moi tu entends. Ton père me l’a promis, je serais ta femme.

    Elle faisait signe aux ombres pour que celles-ci le bousculent, le fouettent. Un autre signe pour qu’elles s’arrêtent.

    -          - Tu plieras, je te le jure !

    -          - Pourquoi Evguénia ? Pourquoi tant de haine ?

    -          - De la haine ? Mais je ne te hais pas, je t’aime. Et tu m’appartiendras.

    -          - Ce n’est pas de l’amour Evguénia. Ça ne peut pas marcher dans de telle condition.

    -          - Oh si ça marchera et puis tu seras du côté du mal dans peu de temps alors tu auras besoin d’une femme comme moi à tes côtés.

    -          - Jamais ! Tu m’entends ! Jamais !

     

    Elle se mit à rire d’une façon lugubre, à glacer le sang.

    -          - Tu crois encore que l’on va venir te sauver ? Je crois que tu rêves mon cher amour. Ta mère ne peux rien pour toi. Nous avons dressé, comme tu as pu t’en rendre compte,  des barrières assez puissantes pour qu’elle ne puisse pas t’entendre. Et ta chère Lize non plus. Une simple humaine. Qu’est-ce qu’elle pourrait faire contre moi ? La boite ne lui sert plus à rien, j’ai ton boîtier. Elle doit croire que tu l’as abandonné et elle est en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Mon seul regret c’est qu’on ne m’a pas permis de la tuer. J’ai pourtant dit à ton père que vous n’étiez pas aussi liés  qu’il le croyait et que ça ne te tuerait pas. Mais il ne veut pas prendre le risque.

    -          - Ne la touche pas ! Je te défends  de lui faire du mal.

    -          - Oh ! Mon futur mari se fâche ! Tu es à croquer quand tu te mets en colère. Tu feras un être du mal exceptionnel. Et nous aurons tout le monde à nos pieds.

    -          - Je préfère mourir plutôt qu’être ton mari.

    -          - Pour l’instant.

    Elle fit signe aux ombres. Maximilien criait, il est tombé sur le sol, s’est recroquevillé pour éviter les coups. Evguénia est sortie en riant.

    J’ai crié, ouvert les yeux. Tess était déjà en train de me secouer pour me réveiller. Elle pleurait.

    Maminette, Christopher et Soren ont accouru. Maminette m’a pris dans ses bras et a demandé à Christopher de me préparer quelque chose pour me calmer.

    Soren est allé réconforter Tess qui était en état de panique.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique