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    Les semaines, les mois ont passés.

    Je suis de retour car très bientôt je posterais une suite à cette fiction.

    Comme à chaque fois, pour illustrer mon histoire, je m'imagine mes personnages sous les traits de vrais acteurs.

    Je tenais aussi à dire merci à toutes les personnes qui avaient pris plaisir à lire "de l'ombre à la lumière" et j'espère que vous suivrez cette toute nouvelle aventure avec autant d'enthousiasme.

     

    Les années passent, la magie reste

    "de l'ombre à la lumière"

    Tome 2

     

    de l'ombre 2
     
    les années passent 1
     
    Et pour vous mettre l'eau à la bouche la video
     
     


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    Bonsoir.
     
    Tout d'abord merci de l'intérêt que vous avez apporté à ma toute première fiction.
    Je vais reprendre l'écriture très bientôt du point de vue de Max.
     
    Par la suite j'essaierai de faire une suite à mon histoire car je suis très attachée à mes personnages de Lize et Max.
     
    Encore Merci.
     

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  • CHAPITRE 25

     

    Les vacances se terminaient. Il nous fallait rentrer à Bothell. Nous étions reconnaissant à la grand-mère de Lize de nous avoir hébergé et supporté si longtemps. Nous l’avons aidé à tout ranger et tout nettoyer, c’était la moindre des choses.

    Lize était un peu préoccupé depuis que sa grand-mère lui avait dit qu’elle viendrait vivre quelques temps à Bothell. Elle voulait avoir une conversation avec les parents de Lize, leur dire certaines vérités. Tout du moins jusqu’à un certain point.

    J’avais apprécié ces jours de calme. Depuis que je suis libre nous n’avons pas revu les ombres. Et comme le disait Lize nous avions retrouvé l’insouciance de nos 17 ans. Je me demandais souvent si c’était bien. Si nous avions raison de prendre autant de légèreté avec notre avenir.

    Nous étions heureux et tous espiègles et bourrés d’énergie. Nous ne demandions qu’à rire et s’amuser. Lize appréciait ses vacances, elle n’était plus seule et triste comme avant. Tess et Soren étaient très amoureux et j’ai pu remarqué que le plan de Lize avait fonctionné à moins que les épreuves que nous avons tous traversé ont aidé à leur rapprochement. Ils empreintaient régulièrement la voiture de la grand-mère de Lize histoire d’être un peu seuls.

    J’étais content de voir qu’Edwald s’amusait lui aussi.

    Est-ce qu’il s’était fait une raison ? Est-ce que la mort d’Evguénia l’avait en fin de compte soulagé d’un énorme poids ? Je n’osais pas lui en parler, j’avais peur qu’il me dise que tout ça était de ma faute. Je ne voulais pas perdre son amitié.

    Lize et moi avions beaucoup de mal à être éloignés l’un de l’autre. Tous les matins nous partions tôt rien que nous deux, depuis que j’avais demandé à Lize de me montrer le vieil arbre qui lui avait permis de recevoir son énergie. Le vieux chêne était majestueux et l’endroit où il se trouvait était magnifique et avait quelque chose de magique. L’endroit était toujours désert ce qui ne me dérangeait pas mais je trouvais dommage que les humains ne fassent pas attention à un tel paysage.

    Je voulais remercier ce vieil arbre pour ce qu’il avait donné à Lize. Je partageais pour la première fois quelque chose de mon monde avec elle. Nous nous sommes approchés de son tronc et avons posé nos mains. A cet instant quelque chose d’incroyable s’est passée, une lumière puissante nous a entouré. Elle était bienfaitrice rien à voir avec ce qui s’était produit au manoir. Un vent léger tournait autour de nous alors que je n’avais pas fait appel à lui. Nous nous sommes alors regardés intensément et nous avons su que la nature bénissait notre union.

    Depuis nous y allons chaque matin et nous nous asseyons au pied du vieux chêne, Lize blottie dans mes bras sa tête non loin de mon cœur qui ne battait que pour elle.

    -          - Je suis tellement heureux d’avoir retrouvé ma liberté, lui dis-je un matin.

    -          - Je te comprends. Je me demande encore comment tu as pu résister à toutes ces souffrances. Je pouvais les ressentir, c’était atroce.

    -          - Je sais ma princesse. Mais tu vois nous sommes différents de vous. Nous supportons la douleur beaucoup plus que les simples humains. En tant normal si nous souffrons, si on nous torture ou si on nous attaque nous perdrons beaucoup d’énergie mais la nature nous ressource et notre faiblesse n’est que de courte durée. Dans mon cas je n’avais aucun moyen de me ressourcer étant donné que j’étais enfermé sous terre et donc je m’affaiblissais de plus en plus et les souffrances étaient de plus en plus puissantes. Ce n’est pas un moyen de nous tuer tu le sais déjà mais c’est le moyen de nous faire plier psychologiquement afin d’accepter de nous soumettre à un maître. Et c’est cela que l’on m’aurait fait subir jusqu’à l’arrivée de mon père. Mais tu m’as permis de tenir, d’espérer, et tu es venue me chercher au péril de vos vies.

    -          - Ma vie n’est rien sans toi. Il fallait que je te retrouve. Et puis j’ai été très entourée ça m’a énormément aidé. Max, est-ce qu’elle est vraiment morte Evguénia ?

    -          - Oui. Elle a été transpercé par une épée elfique, elle ne pouvait pas s’en sortir. De toute façon elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle était du côté du mal.

    -          - Edwald doit beaucoup souffrir ?

    -          - Il a fait son choix. Il a prêté serment pour nous protéger. Et il t’a sauvé. Je ne le remercierai jamais comme il le mérite, il restera mon ami et non mon garde personnel.

    -          - Ta mère ne t’a rien dit de grave avant de partir ?

    -          - Ah ! Je savais que cette question te trottait dans la tête. Non ma princesse rien de grave. Juste des petits conseils pour être prudent jusqu’à son retour. Et puis elle veut que je te montre comment te défendre et que je t’apprenne tout ce qui concerne mes pouvoirs puisque tu as bénéficié des mêmes que moi. Elle veut que les chances soient de notre côté face à mon père et surtout le surprendre par notre lien.

    -          - Est-ce que tes pouvoirs peuvent détruire ?

    -          - Certains oui c’est pour ça que tu dois apprendre à les maitriser. Nous commencerons à notre retour à Bothell lorsque nous aurons un peu plus d’intimité.

    -          - Oui j’ai hâte.

    -          - Tu as hâte d’apprendre à te défendre ?

    -          - Non j’ai hâte de retrouver notre intimité, me dit-elle en m’embrassant.

    -          - Oh ! Cette intimité là ! Moi aussi j’ai hâte ma princesse.

    J’aurais aimé qu’elle vienne vivre avec moi. Comment accepter qu’elle rentre chaque soir chez ses parents ?

     


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  • CHAPITRE 24

     

     

    Je sentais de légers baisers sur mes lèvres. Ce goût m’était familier. Je n’avais pas encore envie de me réveiller mais cependant je répondais bien volontiers à ces lèvres qui m’embrassaient. L’odeur de café et de chocolat commençait à envahir mes narines. Je lisais dans les pensées de ma bien-aimée, elle était étonnée de retrouver une couverture posée sur nous et surtout elle était tellement heureuse de m’avoir retrouvé. J’appréciais pleinement ce doux réveil et je me suis dit que j’aimerais tellement me réveiller près d’elle chaque matin.

    Quelqu’un toussa dans la pièce. J’ai tout de suite su que c’était ma mère. Nous n’étions pas seuls et depuis un moment d’ailleurs. Nous étions gênés par la situation ce qui a fait rire ma mère.

    -          - Je suis vraiment désolée de vous déranger dans un moment pareil mais j’attends depuis un certain temps que vous sortiez de votre sommeil.

    -          - Un problème maman ? lui dis-je en me redressant.

    -          - Non. Reste tranquille. Il faut juste que je reparte chez nous, je voulais vous dire au revoir. Il faut que je mette mes affaires en ordre avant de revenir m’installer avec toi à Bothell. Comme tu le sais le jour de ton anniversaire arrive à grand pas et si nous voulons anéantir les projets de ton père il serait plus judicieux que je sois près de toi. Lize, je suis heureuse de te connaitre et j’espère pouvoir passer plus de temps avec toi mais dans de meilleures circonstances. Ne doute pas de l’amour réel que vous avez tous les deux, et malgré la situation et l’inquiétude qui pèse sur mon fils je sais qu’il t’aime et qu’il est heureux. Prenez soin l’un de l’autre. Maintenant si tu le veux bien est-ce que je pourrais parler seul à seul à mon fils ?

    -          - Bien sûr. Je vous souhaite un bon voyage. Et…. Moi aussi je suis contente de vous connaitre, rajouta Lize.

    Elle s’est alors dirigé vers la cuisine alors que ma mère me faisait signe de la suivre dans le jardin.

    Nous avons fait quelques pas, elle voulait s’éloigner de la maison.

    -          - Qu’y-a-t-il maman ?

    -          - Rien mon fils. Mais te quitter encore une fois est très douloureux, tu le sais.

    -          - C’est pour ça que tu viens t’installer avec nous ?

    -          - Oui un peu. Mais je me dois d’être là où il y a un danger pour notre monde étant la souveraine du peuple des elfes. Nous allons entrer en guerre contre le mal pour te sauver et sauver les deux mondes. Nous avons beaucoup de décisions à prendre et des possibilités à étudier. Nous n’avons malheureusement plus beaucoup de temps.

    -          - Dis-moi la vérité y-a-t-il de l’espoir, même infime ?

    -          - Je l’espérais de tout mon cœur mais depuis que je te vois avec Lize j’en suis sûre. Ne baisse pas les bras.

    -          - J’ai peur. Oh pas tellement pour moi mais pour Lize. Elle est si fragile.

    -         -  Plus maintenant. Regarde ce qu’elle est capable de faire. Votre lien est puissant. Il faut qu’elle apprenne  à contrôler ses aptitudes et je compte sur toi pour l’aider. Je sais maintenant que ses pouvoirs sont les mêmes que les tiens et toi seul sait ce dont tu es capable.

    -          - Mais je ne veux pas lui apprendre à se battre.

    -          - Alors dis-toi que c’est pour qu’elle puisse se protéger. Tu sais également que nous n’avons aucun repère, vous êtes uniques. Fais selon ton instinct et sois confiant en l’avenir. Je vais parler de ce que vous avez fait ensemble à la grande prêtresse, elle aura peut-être quelques réponses.

    -          - Tu sais j’aime Lize plus que ma vie. Je ne pourrais pas vivre sans elle. Tu sais les conséquences que ça implique si il lui arrive quelque chose ?

    -          - Oui mon fils je sais ce qui pourrait arriver. Mais ça n’arrivera pas j’en suis persuadée. Je ne le permettrais pas.

    Elle m’embrassa sur le front. Encore une chose qu’elle seule fait dans notre monde. J’étais heureux qu’elle revienne vivre avec moi. Elle m’avait manqué.

    -          - Il faut que j’y aille. Prends soin de toi et de Lize. Je reviens dès que possible.

    Elle s’éloignait déjà.

    -          - Maman ?

    -          - Oui, me dit-elle en se retournant.

    -          - Comment tu trouves Lize ?

    -          - Faites pour toi, me dit-elle en souriant. Je l’aime déjà énormément.

    -          - Merci.

    Elle avait déjà disparu.

    Je suis rentré dans la maison et me suis dirigé vers la cuisine attiré par des rires.

    Je me suis adossé à la porte, Lize, Tess, Soren et Edwald riaient et blaguaient. Je les regardais ça faisait plaisir de les voir comme ça.

    Je souriais lorsque Lize a levé les yeux vers moi. Je suis allé les rejoindre comme attiré par son regard.

    -          - Je crois que je vais vous laisser, nous dit sa grand-mère. Autant de chahut ce n’est plus de mon âge. N’oubliez pas de tout ranger et tout nettoyer.

    Elle quitta la pièce en riant. Nous avions vraiment besoin de ce moment de détente après la journée de la veille, comme un moyen de revenir à une vie normale. Je sentais que Lize avait les mêmes pensées que moi à cet instant. Elle ne prenait pas encore conscience que nous pensions souvent à la même chose. Moi oui mais sans doute parce que ça faisait déjà un long moment que je lisais en elle.

     


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  • CHAPITRE 23

     

    Nous devions partir très rapidement, nous n’avions pas le choix. Les pompiers arrivaient et nous nous sommes tous donnés rendez-vous chez la grand-mère de Lize.

    Christopher est parti chercher la voiture qu’il avait garé plus loin à l’abri des regards. A son arrivée Soren s’est installé à l’avant nous laissant Lize et moi nous installer à l’arrière. Edwald était parti avec ma mère et mon oncle.

    Je prenais enfin le temps de regarder Lize, elle aussi. Nous nous étions enfin retrouvés. Elle me tenait la main et s’était blottie tout contre moi dans mes bras. J’avais enfin retrouvé la sérénité, j’avais enfin retrouvé l’amour de ma vie. Elle avait été si courageuse. Je lui caressais les cheveux, je savais que ça lui avait manqué. Elle était soulagée d’avoir réussi à me sauver. Elle avait raison plus rien ne nous séparera.

    J’étais reconnaissant à Christopher et Soren qui ont gardé le silence pendant tout le trajet nous laissant un peu d’intimité.

    Lize se posait des questions et n’arrivait pas à oublier ce qui c’était passé. Elle ne comprenait pas la puissance de l’explosion, la puissance de la lumière qui s’était échappé de nous. Ça lui faisait peur. Moi aussi je me posais des questions, je n’ai pas compris ce qui nous arrivait. Comment cela était-il possible ?

    Je voulais parler avec Lize mais pas devant Soren et Christopher alors tout naturellement c’est avec la pensée que j’ai commencé la discution.

    Je suis tellement heureux de pouvoir te prendre dans mes bras

    Ma princesse

    Oh Max ! Je t’aime tellement.

    J’ai vraiment cru que je n’allais plus jamais te revoir.

    Même si j’ai eu peur je ne t’aurais pas laisser tomber

    Je serais venue te chercher.

    Tu n’aurais pas dû prendre autant de risque, ma princesse.

    Tu les aurais pris pour me sauver.

    Nous sommes liés mon amour.

    Notre destin est de ne jamais être séparé.

    Et pourtant il faudra reprendre notre vie

    Toi chez tes parents, le lycée.

    Et attendre le 21 juin.

    Je sais.

    Mais s’il te plait n’y pensons pas pour l’instant.

    Je viens juste de te retrouver.

     

    C’est sur cette dernière pensée que nous avons parcouru le reste du chemin. Lize pensait très fort à sa grand-mère qui devait s’inquiéter pour elle.

    Je voyais ma mère et à ses côtés la gardienne Margareth. Elles se tenaient devant la maison. Tess les accompagnait. Lize avait les yeux sur sa grand-mère. Dès que la voiture s’est arrêtée, elle est descendue en me tenant la main. Mais lorsque la vieille dame lui a tendu les bras, elle a couru pour s’y réfugier. Je ne pouvais pas lui en vouloir je savais qu’elles s’aimaient profondément.

    Tess avait un comportement étrange, elle pleurait et riait, tout en même temps. Elle a couru dans les bras de Soren. J’étais heureux que cela se passe bien pour eux. Je ne me voyais pas expliquer à Tess pourquoi nous ne ramenions par Soren. J’en frémissais rien que d’y penser.

    Je me suis approché de ma mère et me suis incliné devant elle. Son regard était rempli de tendresse, elle m’a caressé le visage et m’a embrassé tendrement. Elle m’avait tellement manqué.

    Je me suis avancé pour pouvoir entrer dans la maison. J’ai retrouvé Lize et nos mains se sont jointes de nouveau.

    Dans le salon il y avait déjà Aldaron et Edwald. Ils nous ont dit qu’ils attendaient d’un moment à l’autre Gus pour pouvoir faire le bilan de la journée et faire le résumé de la situation. Mais il se faisait attendre alors la gardienne Margareth nous a proposé d’aller nous changer. C’est vrai que je rêvais de prendre une douche. Soren avait apporté quelques uns de mes vêtements. Toujours aussi attentif et prévoyant.

    Les garçons m’ont laissé passé le premier pas seulement parce que j’étais le prince mais parce qu’il savait ce que j’avais subi. Elle a eu un effet bénéfique mais je me pressais car ce n’était pas le moment de flâner. Nous avions déjà de la chance que la maison possède deux salles de bain.

    Lorsque nous sommes retournés au ré de chaussée nous avons vu que Gus était arrivé. Il avait le visage fermé et il était si triste. Il était arrivé quelque chose à sa meute j’en étais certain. Je me suis installé sur le canapé avec Lize. Tess et Soren était assis ensemble. Mon oncle Aldaron était resté debout un peu à l’écart, il était avec Christopher. La grand-mère de Lize ainsi que ma mère étaient assises sur l’autre canapé. Gus était enfoncé dans un fauteuil, il fixait le sol.

    -          - Quelles sont les nouvelles Gus ? demanda ma mère.

    -          - Nous avons perdu deux membres de la meute et un autre est blessé. J’aimerai retourner là-bas très rapidement, c’est ma compagne qui est blessée et j’aimerais retourner à ses côtés. Je voudrais demander au gardien s’il voudrait m’accompagner pour la soigner.

    -          - Bien sûr, lui dit Christopher. C’est mon rôle et je resterais aussi longtemps qu’il le faudra. Etant donné que dans cette maison il y a un autre gardien je pars l’esprit tranquille, elle soignera la blessure légère du frère de la reine.

    -          - Merci.

    -          - Gus, je suis vraiment désolée pour vos amis, et j’espère que votre compagne s’en sortira. Est-ce que je peux savoir comment ils ont péris ? lui demanda Lize d’un air inquiet.

    -          - Les ombres se sont acharnées sur nous, pour eux nous étions les plus vulnérables. Elles les ont bousculés et poussés jusqu’à ce qu’ils fassent une chute mortelle. Si elles s’étaient transformées en démon nous aurions eu une chance d’en tuer quelques uns. Hélas, ils sont restés sous leur apparence de fantôme noir. Je voulais en profiter pour te remercier Aldaron pour t’être mis devant une ombre afin de me sauver. J’espère que ta blessure n’est pas trop grave.

    -          - Non, elle est superficielle. Mais tu n’as pas à me remercier. Vous êtes venus à notre aide pour sauver le prince et nous devions vous protéger. Nous aurions tellement voulu en faire plus mais nous n’étions pas assez nombreux pour vous mettre sous la protection de nos halos de lumière.

    Lize était, malgré ce qu’elle venait d’apprendre, soulagée car elle craignait que ce soit notre lumière qui les avait tué lors de l’explosion. Nous avons appris que ma mère et Aldaron avaient repousser un peu les ombres et que tout ce qui a été fait aujourd’hui n’a pas été vu par les habitants de Divils Lake grâce à une bulle transparente qui avait été créé par les gardes positionnés tout autour du manoir.

    Edwald nous a expliqué qu’étant arrivé un peu après Soren et Lize il avait vu Evguénia se faufiler derrière elle afin de créer la surprise. Il avait senti au plus profond de lui ce qu’Evguénia était sur le point de faire et qu’elle n’hésiterait pas à transpercer la gorge de sa supposée rivale. Il a préféré agir avant qu’il ne soit trop tard.

    Je lui ai dit que je lui serais éternellement reconnaissant d’avoir sauver Lize et c’est la réalité, je n’aurais pas pu survivre sans elle.

    J’ai senti le besoin de leur raconter ce que j’avais subi depuis mon enlèvement. Ma crainte et ma joie lorsque j’ai senti qu’ils étaient là. Mais Evguénia avait entendu les loups et elle est sortie de la cellule. Je n’avais aucun moyen de savoir où elle était alors j’avais fait le choix de ne pas essayer de communiquer avec Lize. J’essayais seulement de me concentrer sur sa présence jusqu’au moment où je l’ai vu franchir la porte. Une seconde plus tard elle avait un couteau pointé sur le cou.

    Bien évidemment ils ont enfin posé la question qui leur brûlait les lèvres. D’où venait la puissante lumière qui a tout détruit sur son passage ? Lize et moi leur avons expliqué que c’est arrivé lorsque nous nous étions enfin retrouvés dans les bras l’un de l’autre. Nous avons ressenti un tel bonheur que nos sentiments ont pris beaucoup d’ampleur.

    Je voyais tous les visages braqués sur nous d’un air stupéfait et il a été décidé qu’il faudrait en reparler très prochainement. Je savais que dans mon monde personne n’avait jamais eu une telle puissance et qu’ils se posaient beaucoup de questions. Une chose était sûre nous faisions le bien vu que notre lumière était blanche. Nous serions passé du côté du mal cela aurait été quelque chose de plus sombre, beaucoup plus sombre.

    Gus et Christopher ont décidé de partir rapidement afin de rejoindre au plus vite la meute. Ils savaient aussi que si j’étais libre, je n’étais pas sauver pour autant et que nous nous reverrons très bientôt.

    La grand-mère de Lize nous regardait. Elle l’a fait pendant toute la soirée. Etait-elle en train de nous juger ? Je n’en savais rien. Elle n’a pas parlé depuis notre retour et paraissait tellement fatiguée. Je comprenais l’angoisse que lui avait procuré cette journée ; Elle a tellement eu peur de perdre sa petite fille. Je me demandais si elle m’en voulait, si elle en voulait à ma mère, si elle me croyait sincère par rapport à mes sentiments pour Lize. Mais lorsqu’elle a souri à Lize je me suis senti rassuré, j’ai su qu’elle avait accepté et compris notre amour l’un pour l’autre.

    Elle se leva et nous souhaita une bonne nuit avant de quitter la pièce et de rejoindre sa chambre. Ma mère et Aldaron sont partis à leur tour et je me suis aperçu qu’Edwald avait dû quitter la pièce depuis un moment déjà. Nous sommes restés là sans rien dire, Lise, moi, Soren et Tess, tous les quatre nous restions silencieux. Nous étions dans nos bulles savourant le fait que nous étions avec celui ou celle que nous aimions.

    Au bout d’un certain temps Soren et Tess ont quitté la pièce. Il ne restait plus que Lize et moi. Enfin seuls. Lize n’avait pas envie de me quitter je le sentais à la façon dont elle se blotissait contre moi et dont elle s’agrippait légèrement à moi. Elle savait qu’il m’était impossible de la laisser même pour une minute. Et c’est tout naturellement que nous nous sommes allongés sur le canapé.

    Lize s’est vite endormie dans mes bras bercée par le son de mon cœur qui battait au même rythme que le sien. J’étais fatigué mais je voulais encore résister un peu au sommeil afin de profiter de mon bonheur retrouvé. La sentir là contre moi, le parfum de ses cheveux, de sa peau, c’était beaucoup plus qu’un remède pour moi, c’était devenu vital.

     


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