• Chapitre 5

     

     

    CHAPITRE 5

     

    J’avais demandé à Soren et Edwald de venir dans ma chambre. Nous avions à parler. Je leur ai demandé si ils étaient prêts à quitter notre monde pour venir avec moi aux Etats-Unis. Qu’officiellement ils venaient pour me protéger mais officieusement ils venaient pour vivre une super aventure entre amis.

    Evidemment Soren a tout de suite dit oui. Il l’avait tellement espéré. Edwald a accepté également en me disant que ce serait un honneur d’être mon garde du corps.

    -          - Et moi ? Je peux venir ?

    Nous nous sommes tous les trois retournés. Evguénia se tenait là devant la porte, les bras croisés.

    -          - Si tu es dans les mêmes dispositions que les jours derniers, non. Je préfère que tu restes ici.

    -          - J’ai réfléchi et je veux faire des efforts. Je veux rester ton amie et je ne peux pas être loin de vous trois. Je te jure que je ne te ferais aucun ennui.

    -          - D’accord, lui dis-je en soufflant. Mais au moindre problème je demanderais à mon oncle de te renvoyer ici. Je veux aussi que tu me fasses une promesse.

    -          - Laquelle ?

    -          - Tu ne t’approches pas de Lize, tu ne lui adresseras pas la parole plus que nécessaire.

    -          - Si ça peut te faire plaisir, je te le promets.

    -          - Bien ! Allons voir ma mère maintenant.

    Ma mère nous vit nous avancer vers elle tous les quatre. Elle me regarda et me demanda par la pensée pourquoi Evguénia était-elle là.

    -          - Maman, mes trois amis sont d’accord pour m’accompagner. Nous avons eu une discussion et tout est clair entre nous. Ils savent ce que tu attends d’eux et ils te sont reconnaissants de ta proposition.

    -          - Bien ! Aldaron va vous inscrire au lycée. Vous aurez jusqu’à la rentrée des classes pour étudier et vous mettre au niveau des autres élèves. On ne doit pas savoir qui vous êtes, vous devez vous faire passer pour de simples humains. Etudiez-les le plus possible pendant vos temps libres. Le peuple américain est assez complexe par rapport à ceux qui vivent par ici. N’oubliez pas que vous devez obéissance à Aldaron ainsi qu’à votre prince Maximilien. Partez, allez préparer vos affaires vous partez demain matin. Maximilien reste un moment, j’ai des choses d’ordre privé à te dire.

    Une fois seul avec ma mère j’allais m’assoir sur le fauteuil à côté d’elle. Elle se frottait le front, elle avait l’air songeur.

    -          - Tu vas bien maman ?

    -          - Où as-tu la tête Maximilien ? Pourquoi as-tu accepté qu’Evguénia vous accompagne ? Tu sais les sentiments qu’elle a pour toi et elle va créer des problèmes j’en suis certaine.

    -          - Elle m’a fait une promesse et je demanderais à Edwald de garder un œil sur elle, il en meurt d’envie. Je ne pouvais pas faire autrement, elle était mon amie il y a encore peu de temps. Une personne supplémentaire n’est pas négligeable si nous avons des problèmes.

    -          - Il y a une autre raison mon grand mais là tu joues avec le feu.

    -          - Je sais. J’ai pensé que si elle voyait que c’était Lize que j’aimais, elle me laisserait tranquille. Et avec Edwald dans les parages…

    -          - Ne sous-estime pas Evguénia. Par jalousie les femmes peuvent se montrer machiavélique et ça dans n’importe quel monde.

    Je me suis éloigné après avoir embrassé ma mère et en espérant que je pourrais la revoir avant mes 18 ans. Je savais que pour elle notre séparation était très douloureuse mais c’était elle qui quelque part avait fait en sorte que ça arrive. Elle aurait tellement voulu venir avec nous mais ses obligations l’en empêchaient. Elle était quand même la souveraine de notre peuple la reine Célébrian.

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :